Test de la Suunto Run

8/10

Note de la rédaction

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POINTS POSITIFS

• Belle qualité d’écran
• Légère et confortable à porter
• Fonctions sportives avancées
• Bonne précision GPS (surtout en forêt et dans les campagnes)
• Contrôle ambidextre
• Fréquence cardiaque fiable (surtout à vitesse constante)
• Autonomie correcte

POINTS NÉGATIFS

• Pas de cartographie
• Fonctions connectées et de santé peu avancées
• Interface lente, peu réactive et moins familière
• Bordures d’écran assez larges
• Phases de sommeil pas toujours bien identifiées

Design et Écran

La Suunto Run se compose d’une structure en plastique, d’une lunette en acier inoxydable et d’un écran Gorilla Glass. Ce design lui procure une agréable légèreté de seulement 36 grammes et une solidité correcte.

Elle bénéficie également d’une résistance de 5 ATM qui lui permet de tolérer les immersions dans l’eau jusqu’à 50 mètres. Vous pouvez donc pratiquer de la natation avec, mais pas de la plongée sous-marine.

Une des particularités de ce modèle, c’est son bracelet velcro souple qui est certes un peu salissant (en tout cas en jaune fluo), mais qui offre un ajustement optimal et une tenue parfaite.

Ce bracelet est interchangeable, et il y a 2 tailles fournies dans l’emballage. De ce fait, la montre convient aussi bien aux gros poignets qu’aux plus fins, d’autant plus que le cadran est mince et compact, avec ses 46 mm de diamètre.

Globalement, la Run est donc très agréable à porter en toutes circonstances, autant pendant le sport que la nuit, si bien qu’on ne la ressent quasiment pas au poignet.

Au niveau de son look, il est assez sportif, surtout si vous optez pour une couleur flash comme le jaune. D’autres couleurs plus sobres sont disponibles si vous préférez.

La montre dispose d’un bel écran AMOLED d’une résolution de 466 x 466 pixels. Grâce à son excellente luminosité, nous avons toujours bénéficié d’un bon confort de lecture durant nos tests, quel que soit l’environnement. Il y a de légers reflets au soleil, mais ça n’empêche pas l’écran d’être toujours parfaitement lisible. On aurait juste aimé que ses bordures soient un peu moins larges.

En ce qui concerne son ergonomie, la Run se contrôle facilement à l’aide de ses 3 boutons situés autour du cadran, dont un avec une couronne rotative. Ils sont principalement dédiés aux modes sportifs.

Autre élément important : il s’agit d’un modèle ambidextre. Dans les paramètres, vous pouvez modifier le sens de la montre pour avoir les boutons dans un sens ou dans l’autre.

Logiciel et fonctionnalités

Ce modèle est compatible avec Android et iOS, mais malheureusement, son système d’exploitation et son interface sont sans doute ses plus gros points faibles.

Durant nos tests, nous avons trouvé l’interface assez lente en comparaison avec des modèles tournant sous Wear OS, WatchOS, Zepp OS ou encore Garmin OS.

L’application compagnon Suunto est très axée sur l’aspect sportif. Elle intègre notamment Suunto Coach, qui évalue votre charge d’entraînement, votre récupération et vos progrès, ainsi que d’autres informations relatives à la condition physique, l’impact cardio et musculaire ou le taux d’accroissement.

L’appli est subdivisée en 4 onglets : accueil, agenda, training zone et carte. Elle reprend toutes vos données corporelles, votre état de forme et le coach Suunto. Même si elle est fonctionnelle, l’application pourrait être plus intuitive selon nous, et la synchronisation des données pourrait aussi être plus rapide.

Malheureusement, les fonctions connectées sont très limitées sur cette montre. On retrouve des options basiques comme la météo, le réveil et la lampe torche, ainsi que le stockage de musiques sur la mémoire interne de 4 Go. Cependant, on ne peut actuellement pas effectuer de paiements sans contact, et on ne peut pas répondre aux appels ni aux messages.

Sport et santé

Malgré son nom orienté vers le running, cette montre dispose quand même de 34 modes sportifs, et elle s’en sort bien avec la plupart des activités.

Elle est équipée des capteurs traditionnels : cardiaque, oxymètre de pouls, accéléromètre, boussole, GPS double fréquence, et même un altimètre barométrique.

Pour évaluer la fiabilité de son capteur cardiaque, nous avons comparé ses données avec celles de la ceinture cardiaque Garmin HRM Pro Plus. Nous avons constaté une bonne précision, avec moins de 3 % de marge d’erreur entre les deux appareils.

Durant nos entraînements fractionnés, nous avons remarqué de plus grosses fluctuations, mais les différences n’étaient pas toujours marquées.

Nous avons ensuite testé l’altimètre barométrique en comparant ses données avec celles d’une montre Garmin Venu 2S, et nous avons noté qu’il était moins précis sur la Suunto Run. Les résultats de nos tests ont montré une certaine marge d’erreur dans les dénivelés.

Le calcul des calories brûlées est inférieur à ce que la montre Garmin indique avec un même profil. Cependant, comme Garmin a tendance à surévaluer cette donnée, nous pensons que la Suunto Run a un calcul cohérent.

Enfin, pour vérifier la précision de la mesure de la distance, nous avons fait deux courses : une d’environ 5 kilomètres et une autre d’environ 7 kilomètres. Ici, les résultats ont été très similaires entre la Venu 2S et la Run. L’allure et la vitesse ont également été très proches.

Outre ces mesures, la montre offre une analyse ultra-complète de vos séances. Par exemple, elle mesure la puissance, la consommation de graisses et de glucides, l’impact sur la condition physique, l’oscillation, l’équilibre et le temps de contact au sol, la vitesse d’ascension et de descente ou encore l’intensité de séance. Certaines données sont consultables facilement pendant la course en swipant de haut en bas.

La montre utilise aussi une puce GNSS double fréquence pour suivre vos parcours. Malheureusement, elle ne dispose pas de l’outil cartographique, mais elle supporte quand même les itinéraires en fil d’Ariane.

Nous avons testé le GPS dans divers environnements : dans les bois, à la campagne, et en centre-ville. La précision a été excellente en forêt et en campagne. Elle a été plus approximative en pleine ville, où on a remarqué quelques égarements et passages dans les bâtiments sur l’itinéraire, mais ça ne semble pas trop impacter les distances. On peut donc dire que le GPS se défend bien à différentes distances et dans des environnements mixtes.

Notre autre observation est que la captation GPS est assez lente, mais au moins, la montre n’a subi aucune perte de signal durant nos tests.

Au niveau des fonctions de santé, la Run embarque les options habituelles comme l’analyse de sommeil, la fréquence cardiaque, l’oxygénation sanguine, les exercices de respiration, etc. Cependant, il n’y a ni électrocardiogramme, ni capteur de température.

En ce qui concerne l’analyse de sommeil, la montre a toujours bien identifié nos heures d’endormissement et de réveil, mais les phases de sommeil n’ont pas toujours été correctement relevées, à l’image du temps de sommeil profond qui est beaucoup plus élevé que la norme.

Malgré ça, la montre peut relever votre fréquence cardiaque, votre variabilité de fréquence cardiaque et votre consommation d’énergie pour fournir un score de qualité de sommeil pertinent.

Autonomie

La Suunto Run a une autonomie théorique de 12 jours en usage classique. Avec l’activation du GPS, elle peut tenir 20 heures d’affilée.

Durant nos tests, nous avons pu l’utiliser pendant 4 jours et demi en la portant avec le mode Always-On, une luminosité moyenne, et en ayant réalisé 3 activités physiques pour un total de 2h15 d’activation GPS.

L’autonomie est donc correcte, et c’est en partie grâce à son système d’exploitation peu énergivore. Enfin, pour la recharge, le câble de charge magnétique propriétaire est pratique et on retrouve un câble USB-C au bout du socle.

Conclusion

8/10

Cette montre connectée s’adapte parfaitement à tous les profils d’utilisateurs. Elle brille particulièrement dans le domaine sportif, et davantage en course à pied, grâce à des fonctions avancées, une bonne précision GPS en environnement naturel, ainsi qu’un suivi fiable de la fréquence cardiaque à allure régulière. Sa belle qualité d’écran, son confort au poignet et son contrôle ambidextre lui offrent une excellente ergonomie.

Cependant, elle montre des limites sur le plan des fonctionnalités connectées et de santé, encore trop basiques. L’absence de cartographie, son interface peu réactive et ses imprécisions dans le suivi du sommeil peuvent en frustrer plus d’un.

En somme, cette montre convient avant tout aux sportifs recherchant un outil fiable, simple et confortable pour leurs entraînements, mais elle n’est pas optimale pour ceux qui veulent une expérience connectée poussée.

POINTS POSITIFS

• Belle qualité d’écran
• Légère et confortable à porter
• Fonctions sportives avancées
• Bonne précision GPS (surtout en forêt et dans les campagnes)
• Contrôle ambidextre
• Fréquence cardiaque fiable (surtout à vitesse constante)
• Autonomie correcte

POINTS NÉGATIFS

• Pas de cartographie
• Fonctions connectées et de santé peu avancées
• Interface lente, peu réactive et moins familière
• Bordures d’écran assez larges
• Phases de sommeil pas toujours bien identifiées

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